La route des Mouettes suite...

La route des Mouettes suite...

Trois gouttes de pluie !

Est ce que les pavillons cap verdien et du Club de Voile de Dieppe tiendront jusqu'à notre départ ????

Heureusement, pour celui du CVD, nous en avons un de rechange ramené par Claude lors du convoyage entre Lorient et Porto ! 

 

Lundi 02 juin :

Miracle ! Il a plu 3 gouttes d'eau...

"Chouva !" (la pluie) voilà ce que les habitants de Palmeira avaient à la bouche ce matin, alors que nous nous rendions au cybercafé !

Malheureusement pas de quoi enrayer la sécheresse, mais souhaitons que ces quelques gouttes annoncent une saison des pluies (juillet-octobre)... pluvieuse !

 

Samedi 31 mai :

Deux tours d'eau pour se mettre en forme : 120 L en bidons de 20 l et bouteilles d'eau minérale de 5 L (24 esc). Il y a une queue importante, il faut se frayer un passage au milieu des brouettes, bidons, seaux… Nous ne comprenons pas le sens de circulation. Un homme nous montre où faire la queue. Visages tendus, fatigués : la corvée d'eau ne réjouit personne. Les capverdiens si joviaux habituellement sont méconnaissables.

 Rencontre avec Zic et Zidanne sur le pontinho. Lors du deuxième tour, nous prenons une douche (50 esc.) aux sanitaires publics.

Pêcher, pêcher… pour manger. Un fil et un bout de poisson, ça marche.

 

Victor et les écoliers amassent les détritus en tous genres qui jonchent la plage et ses abords. Armés de balais, sacs plastiques… ils ramassent les canettes éclatées, conserves, bouteilles en plastique… que les adultes jettent négligemment et que le vent disperse. Belle leçon de civisme pour leurs ainés.

Beaucoup de gens trouvent le Cap Vert, ou l'Afrique, sales… Mais, je ne peux m'empêcher de penser à la plage de Dieppe après une tempête ou encore celle de Brighton il y a quelques semaines.

Brighton Beach il y a quelques semaines ! Besoin aussi d'éducation outre Manche...

Un vrai tas d'immondices. Nous oublions trop souvent que nous avons la chance d'avoir des services de nettoyage, d'incinération/traitement des déchets performant ou encore des associations bénévoles telle que l'Estran à Dieppe pour faire oublier notre négligence et l'empreinte de notre société de consommation.

Ici au Cap Vert, la prise de conscience s'opère, mais les moyens de traitements des déchets ne suit pas… les bennes sont peu ramassées, les chiens retournent toutes les poubelles… Bravo pour ce premier pas.

Quand est-ce que les pouvoirs publics appliqueront des taxes selon la « dégradabilité » des produits ? Une quantité inestimable de cellulose et de pétrole, donc d'énergie, est ainsi perdue.

 

Nous laissons l'annexe sur le ponton des pêcheurs. Le week end, les enfants prennent souvent les annexes comme lieu de jeu. Nous espérons qu'elle sera en sécurité pour la journée…

Départ en halugueur (avec la moquette et le chien en peluche) pour Sta Maria.

Nous déposons des annonces pour vendre le bateau et trouver un équipier. Nous avons plusieurs contacts sympas, mais rien de concluant.

La fréquentation touristique a l'air nettement plus faible qu'il y a quelques mois. Par contre les constructions ont gagné du terrain et n'améliorent pas le paysage à l'arrivée de Santa Maria. Le projet « Cotton Bay » avance et se dresse peu à peu au milieu du désert.

Mur bien aéré !

 

J'avais repéré un petit snack « typical food», au milieu des affiches pour les élections cantonales. Pas d'erreur !

Nous mangeons une grande assiette de poisson frais, avec riz, légumes frais cuits à la vapeur, accompagnée de bières. Le tout pour 1040 esc. (10.40€) pour deux ! Ambiance sympa dans le restau, tout petit, où des maçons d'Europe de l'Est, des chauffeurs d'haluguers,… viennent reprendre des forces avant de reprendre le travail. Comme d'habitude nous sommes les seuls « touristos ». Des jeunes préparent une blague à un pote : une sucette est enduite de sauce piquante, puis délicatement remise dans son emballage… !

 

Hôtel « all incluive », mais est-ce le Cap Vert ?

Au milieu de ce décor de rêve la vie des capverdiens est moins paradisiaque. Il suffit d'assister à un retour de pêche pour en être convaincus…

Que se passe-t-il sur le ponton de Sta Maria ?

Le poisson, seule source de protéines. Le maquereau, le poisson le moins cher. Salé, fumé, il constitue l'alimentation de base de la population locale avec le riz.

Déchargement énergique, pour les uns.

Attente, pour les autres.

Répartition de la pêche animée.

 

 

Pendant ce temps, les enfants jouent sur les haussières du bateau de pêche...

et les touristes posent !

 

Nous rentrons. Achat de bananes, mangos (mangues sauvages) à Espargos.

Nous retrouvons notre annexe avec des traces de squats : une fourchette dans le fond. Alain nous confirmera que des gamins étaient dedans ce matin, en train de pêcher. 

Boujou ade !



02/06/2008
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