La route des Mouettes suite...

La route des Mouettes suite...

Bien arrivés... en tête de la solitaire du Figaro !

Lundi 11/08 :

La Route des Mouettes première à la dernière étape de la solitaire du Figaro !

Tous les médias se sont trompés, ce n'est pas Duthil Frédéric qui a coupé le premier la ligne d'arrivée, mais La Route des Mouettes...

 

14h00 : Nath reçoit un texto de Rémy :
"Nous sommes à 10 miles de Libenter. Arrivée prévue 14h30-15h30." 

Le comité d'acceuil se prépare, Agnes et Denis vont chercher la caravelle pour acceuillir nos "water resistants" dans le chenal de l'Aber Wrach. Ils ne sont pas au courant de la petite surprise...

Nous tirons des bords dans l'aber, le vent monte peu à peu. Beaucoup de vedettes dans le chenal éclaboussent Océane, Matisse et Yvon qui rient de bon coeur.

Les épaisseurs sont de rigueur, fini les tropiques.

Un petit gateau pour se redonner des forces ?

Nous guettons l'horizon quand à côté du "Petit pot de beurre" apparait un bateau avec un portique, une héolienne... Pas de doute, c'est La Mouette !

Nous mettons les capuches pour ne pas être reconnus et attendons que les marins au long cours nous rattrapent.

Ils ne se doutent de rien...

Coucou c'est nous ! Bravo Maryvonne, JB, Eric et Rémy pour cette navigation qui n'a pas été facile.

Nous garons la caravelle contre La Mouette sur le ponton visiteur bondé, la bombarde se met à nasiller. Dans le chenal, d'autres grands marins font leur entrée...

Arrivée de la dernière étape de la solitaire du Figaro, à l'Aber Wrac'h. Le parcours initialement prévu a été modifié compte tenu de la dépression qui traverse actuellement l'atlantique nord.

Le baro en tremble. Excusez pour le flou artistique : courbe du haut la dépression que nos furieux ont subi en mer et courbe du bas celle en cours...

Denis, notre grand gourou du vent, ne s'était pas trompé. Merci pour tous tes conseils et tout le soutien que tu as nous apporté dans les moments pas faciles à se faire chahuter par la grosse houle.

 

Dimanche 10/08 :

Départ de Saint Paer, à 9h30, pique nique près de Guimgang à midi pour

Océane, Cyrielle, Bénédicte, Denis et Nath.

Arrivée à l'Aber Wrac'h, nous rejoignons Jeanne, Matisse, Yvon, Agnès et Bébert à la petite plage.

Eau à 16°C, mais cela n'arrête pas Océane qui va piquer une tête !

Jeanne se prépare à sauter du rocher... Un an déjà que nous sommes passés voir les "petits bretons"...

 

 


14/08/2008
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Ca souffle, ça creuse, ça surfe !

Dès que le vent soufflera…

 

Voici quelques copies de messages envoyés par les lions de mer au grand gourou du vent !

 

 

10/08 à 09h40

Salut grand maître du vent,
plus qu'à 82 milles du 1er rail de ouessant tout va bien cette nuit le vent passait de 10 à 24 n et la vitesse de 4,8 à 6,8 enfin on avance quoi.
Position  48 0174 N   007 51 18 W on essaye de remonter un peu plus pour couper les 3 rails par le travers. Eric et JB se sont mis à la cuisine c'est pas dommage.  Baro descendu à 1010 puis 1011
Notre point de ouessant est 48 33 90N  05 58 15 W.
Gros boujous à tous
mimi

 

 

08/08 à 20h

Sommes au moteur depuis 10 h du matin avec 5/8 nds de vent SW
Position 46 41 91 N   12 32 06 W   Baro redescent à 1020
Reste à courrir pour ouessant 321 MILLES.
Heureusement la paêla de Maryvonne était excellente pour le morale
Boujou pi du bien.

Mimi

 

Point météo (aux petits oignons comme d'hab) du mercredi août 2008 15:39

"Salut à vous bouffeurs de miles
Bon j'espère que la nuit a été bonne je pense que vous avez encore eu un vent bien soutenu !
pour la nuit prochaine c'est NW environ 20 Nd mini sans doute un peu plus çà à 22 H00 UTC puis çà molli un peu plus tard dans la nuit avec un 15 Nd
La situation: l'anticyclone sur les Açore a formé une dorsale qui part vers le nord entre les 2 dépréssions ( une est en formation sur Terre Neuve l'autre s'évacue vers la Manche on va la prendre chez nous vendredi votre baro va sans doute remonter un peu mais çà ne va pas être folichon
7aout début de matinée çà va de 15 à 20 Nd au minide Nw c'est tout bon pour la route directe toujours
milieu de journée du 7 aout NW environ 15/20 Nd de Nw
A partir du 7 a la mi-journée l'anticyclone est repoussé vers le sud la dépression fait sa route d'W en Est elle sera dans votre NW pas d'inquiétude car elle est très étallée mais vent pas très fort dans son sud
7 aout debut de nuit environ 10 Nd de NW
Je surveille la suite pour la fin de la semaine (et votre ETA y dit quoi le GPS ??)
Prochain point demain matin vers 9 H00 heure de St Paër la situation pour le moment est bien franche profitez bien
Bon quards bonne nuit
Bin le boujou chez vous
Denis"

Réponse de La Mouette à 21h30

"Journée sans repos à surfer sur la crête des vagues poussée jusqu'à 23nds; la routine quoi.
Position 44 46 31 N 19 19 81 W vitesse 5/5,5n route directe au 64°
Baro 1012 plus que 620 milles pour ouessant.
Mimi et les surfeurs fous"

  

 

04/08 à 18h30

Un peu de calme apres une nuit de chahut.
Pointe à 35 n. 8 nds en pointe sous tourmentin ; creux de 5/10m
maintenant petite brise 4,5 à 5 nds route directe .
1er tiers dépassé.
Position 43 37 03 N  21 21 97 w le baro remonte à1011
plus que 740 milles pour ouessant.
Mimi

 

 

RELEVE DU 3 08 A 20 H45

Sous tourmentin et 3 ris pointes à 8 nds soit 137 milles depuis hier soir.
Bon moral dans une houle croisée de 5 m.
Position 42 49 13 N   23 52 63 W
le baro descend toujours tout doux 1012
Route directe sur Ouessant
boujou
mimi et la bande


06/08/2008
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Cap sur la France

Où se trouve La Route des Mouettes ???? 

 

http://www.stw.fr/localisation/localisation.cfm

 

C'est parti pour 1250 miles pour l'Aber Wrac'h.

 

Départ le 30 juillet pour un petit saut jusque Graciosa, l'île la plus petite de l'archipel.

45 miles parcourus. Alors qu'ils pensent mouillés, une marina fraîchement inaugurée les accueille.

 

Une bonne nuit puis c'est le vrai départ : cap sur l'Aber Wrac'h, 1250 miles au compteur.

 

Relevé du 02/08 à 11h45 TU

« Boujou,
On a fait 120 milles en 24 h.  Depuis 1O h voiles en ciseau vent arrière pile sur la route de Ouessant soit 57°. Bonne houle mais dans les fesses
Position41 09 28 N   27 29 17 W  Baro   descendu à 1O24
le morale est au beau fixe tout va bien à bord.
Gros boujou

Mimi, Maryv, JB, Eric »

 

 

 

 

Derniers préparatifs avant le départ...

 

 

Rémy remet le fanion du Club de Voile de Dieppe au petit fillot de Peter et

 

reçoit celui du bar mondialement connu des marins pour décorer les nouveaux locaux du club dieppois.

 

 

Peintures sur la jetée d'Horta où nous retrouvons celles d'autres bateau croisés en voyage : Daphné et Eric croisés à Madère, Alain et Nadine sur Galitou…

 

et d'autres anonymes.

 

 

Rémy et Maryvonne nous trouvent une place et laissent une trace de ce fabuleux voyage.

Nous l'avons fait !

 

  

 

Samedi 26 juillet, nous louons une voiture et partons découvrir l'île de Faial.

 

 

De forme elliptique,  avec une  longueur maximale de 21 km pour une largeur de 14 km. Faial  occupe une surface de 173 km2 . L'île doit son nom actuel à la présence de nombreux hêtres - faial en portugais et Myrica faya en latin. A la fin du XVè la population comptait déjà 1 500 âmes. Le XVIIIème siècle voit le développement de la chasse à la baleine et de nombreux baléniers mouillaient alors à Porto Pim. Elle compte aujourd'hui 15 000 habitants.

 

Alors que les deux iles Corvo et Flores appartiennent à la plaque américaine, Faial peut être considérée comme la pointe la plus extrême de l'Europe.

Le Cabeço Gordo aujourd'hui éteint, culmine à 1043 mètres. A ses pieds la Caldeira se dévoile à nos pieds dans une brise rafraichissante.

 

 

Volcão de Capelinhos

 


En 1957 et en 1958 ont lieu les éruptions volcaniques du volcão de Capelinhos dont on peut aujourd'hui encore voir le dépôt de cendres à l'extrême ouest de l'île...

 

 

 

Seuls subsitent le phare quasiment enseveli et quelques maisons qui réapparaissent sous l'effet de l'érosion.  

 

Restes d'un arbre. Ce n'est pas une souche à l'envers, mais le début de ses ramifications qui dépassent de la couche de cendres.

 

Chaud devant !

Nathalie repart demain en avion pour la France, un dernier petit restau que Mimi a découvert lors de son retour des Antilles en 2003.

La spécialité de la maison : la pierrade !

Calamars, poisson, boeuf (local)... à vous de choisir et de griller.

 

 

Vendredi 25 juillet : arrivée de Maryvonne et JB, à Horta.

 

  


02/08/2008
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Dernière escale avant la France

Où sont les baleines ?

Nous sommes à Horta, sur l'île de Faial. Dernière escale avant la France.

Moi, je prends l'avion dimanche pour un retour en France plus tôt que prévu, pour raison professionnelle.

Rémy attend son équipage pour le retour. Ce soir JB et Maryvonne arrivent de Cany Barville, Eric arrivera le 30.

Voilà, il y a de la valise dans l'air, ça fait tout drôle !

 

Nous ne sommes pas restés longtemps sur Pico, pourtant le volcan nous avait accueilli à bras ouverts :

Mouillage dans la baie de Madalena, au loin Faial.

Lundi soir lors de notre arrivée : tout se présente bien, le Pico est dégagé, le mouillage tranquille... 

Mais le temps s'est dégradé, l'ascension perdait de l'intéret, le mouillage rouleur ne nous permettait pas de laisser le bateau sans surveillance pendant plusieurs heures. Tant mieux en sorte car il faut aussi avouer que nos jambes étaient encore raides du weekend !

Mardi, nous prenons le taxi, à temps, avant que la procession du 22 juillet n'envahisse les routes de Madalena. Nous visitons des grottes "Gruttas das Torres" créées par l'erruption volcanique : un tube de lave a en effet formé un tunel principal depuis le cône du volcan. Puis les gaz ont structuré des cavités... Bref ambiance particulière. Nous comprenons maintenant la formation des îles qui ont été notre destination durant tout ce voyage.

Descente dans les entrailles de la Terre.

Mini stalactites blanchies par les dépots de silicates.

 

Patates douces, igname, maïs, vigne... tout pousse directement sur le basalte ou le lapidi.

Nous regagnons Madalena en faisant un petit détour dans la campagne (12 km). Nous rentrons sous une bonne averse au bateau.

Le beau temps est revenu, mais le mouillage est devenu invivable : ça roule ! Nous quittons Pico en même temps que Cyril, Freddy, Laurent à bord de Shadock. Bon vent jusque Sao Jorge, puis Sao Miguel.

Arrivée à Horta, la "Mecque" des marins qui écument l'atlantique.

Grand lieu connu de tous : chez Peter !

Après le Joly Sailor à Amble River, le Marmaid à Ste Mary aux Scillys, Tibodef à Groix... il me manquait chez Peter à mon palmarès. Je suis maintenant certifiée navigatrice au long cours ! 

Ce matin et pour toute la journée : pluie ou averses, nous empêchent de découvrir l'île en scooter comme prévu. Nous attendons JB et Maryvonne et remettons cela pour demain !


25/07/2008
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Fajàs de sanguinha, da caldeira do Santo Cristo, do Belo é dos Cubres.

19 et 20 juillet 2008

Fajà de sanguinha, une fajà inaccessible, sauf pour « Os montaneirhos ».

Difficile de trouver la veille un taxi qui veuille bien faire sa première course à 6H45… Ici, à Sao Jorge, rien ne bouge avant 8h-8h30, donc 6h45, c'est presque du service de nuit. Mais, notre chauffeur sera là, l'œil un peu vitreux certes, à l'heure dite.

Pas encore bien réveillée !!

Nous retrouvons Edouardo et Telma au Posto Florestral, nous nous demandons comment ils ont pu faire pour avoir un sac si petit pour deux jours. Nous ne voyons pas de superflu… ??? Nous sommes rassurés quand nous arrivons à Calheta où le regroupement général à lieu, d'autres sont chargés autant que nous. Après un café (nous sommes toujours étonnés des tarifs : 0.50 € et délicieux en plus) à la station service, nous remontons dans les voitures, minibus.

Nous nous arrêtons en rase campagne pour un départ dans les nuages et le crachin, vers 09h. Nous sommes 16 randonneurs, la plus jeune à environ 11 ans et le plus vieux peut-être 70 ans. L'ambiance est chaleureuse et nous sommes tous contents d'aller faire ce parcours unique.

Nous grimpons dans un chemin devenant souvent un ruisseau. Je suis étonnée par la diversité des espèces végétales. Ca fait flic-floc ! Il faut se méfier de trous sous la mousse épaisse, une randonneuse en fait les frais, jusqu'au genou.

 

Le Pico dos Frades n'est pas visible à notre droite, caché dans les nuages. Nous commençons ensuite une descente qui durera la journée : plus de 800 m de dénivelé, presque à pic par moment.

Jorge, notre guide à peine visible à quelques mètres dans le brouillard, ouvre le passage à la machette, il s'oriente grâce à un GPS qui lui permet à la fois de se repérer dans le brouillard et de suivre notre progression sur une carte type IGN.

Pendant ce temps, nous avançons lentement, attendons dans la végétation composée de buis, bruyère arbustive, hortensias… qui nous laissent à peine passer. Il faut être vigilant, les pierres glissent. Deux personnes feront un roulé boulé de 10 m, sans grand mal, mais quelques égratignures et une bonne frousse.  

Parfois, nous plantons le bâton dans le vide, les arbustes et le brouillard nous cachent la réalité.

Nous prenons le rythme, le sac à dos se fait oublier puis une tension dans les épaules nous rappelle son poids. Le plus dur étant de garder l'équilibre quand il faut descendre comme de grandes marches irrégulières. Nous nous agrippons aux branches !

C'est une superbe expérience, car l'un comme l'autre nous avions toujours randonnés en montagne en dormant dans un gîte le soir. Là, la tente, les sacs de couchage et matelas nous encombrent, mais nous sommes contents d'arriver à le faire, surtout dans des conditions de terrain aussi difficiles.

Nous traversons la « Lauri sylva », forêt primaire qui n'a pas subit les glaciations et qui nous replonge dans le temps : ici certaines espèces ont plusieurs milliers d'années d'existence. Nous retrouvons les paysages de la Gomera.

Il est 11h30, au programme pour ce soir, dormir à la « Fajà de sanguinha » à nos pieds et

demain rejoindre le lagoa de la « Fajà da Caldeira de Santo Cristo » que nous apercevons dans des trouées de végétation, par la côte.

L'eau est présente partout : cascades, ruisseaux tantôt visibles ou invisibles.

En descendant en altitude, les arbustes laissent la place aux arbres.

La végétation se referme derrière nous.

Fajà de  Sanguinha, une fajà abandonnée depuis 1980.

Après un violent tremblement de terre entre Terceira et Sao Jorge, le gouvernement décida de ne plus apporter d'aide pour viabiliser cette fajà  coupée du monde (aucune route d'accès).

Pourtant, avant cette date, près de 400 habitants y vivaient. Il y avait même une fabrique de beurre.

Nous montons notre campement, dans une ancienne pâture, au loin Terceira.

Ignames, aire de pâturage pour les animaux… les traces de l'homme sont encore visibles, mais la végétation prend le dessus.

Four à pain et corniche en haut à droite pour garder l'eau fraiche.

Les ruines sont nombreuses, nous retrouvons des chemins bordés de murets, des terrasses envahies par des pestes végétales… Les pierres taillées dans la lave sont restées intactes. Il fait beau et ensoleillé, mais que doit être ce « paradis », en plein hiver quand les tempêtes viennent battre de plein fouet cette côte nord de l'île. La vie ici devait être très dure.

 

Petite excursion (toujours au coupe coupe) jusqu'à une cascade rafraichissante.

 

Préparation du feu de camp, avec le bois flotté ramassé sur la plage.

Repas convivial : poulet, lapas, pain maison sortent des sacs de nos compagnons. Ils nous invitent à partager les spécialités locales.

Nous discutons autour du feu, jusqu'à ce que les Cagarros, oiseaux nocturnes, symboles des Açores nous donnent le signal par leurs cris bizarres d'aller nous coucher. Ces puffins cendrés parents de l'albatros (ordre des Procellariiformes, un ordre vieux de 30 millions d'années) ont une envergure de près de 2 mètres et ne s'approchent de la terre que la nuit. Leurs cris sont terrifiants. Ils nichent sur les falaises, il est présent aux Açores durant l'été. Nous sommes en pleine période de nidification, les premières éclosions devraient démarrer dans quelques jours. Un œuf par nid, les parents se relaient par cession de 2 à 8 jours durant les 55 jours d'incubation. Il pêche des poissons et des calamars et se guide grâce aux thons qui poursuivent la même nourriture. Dommage pour les thons, les cagarros sont à leur tour suivis par les… pêcheurs.

 

Fajà da Caldeira do Santo Cristo

Plus de 7 km dans les galets (plus gros, mais moins rouleurs qu'à Dieppe), ça réveille !

Départ à 07H, il faut réussir à gagner un endroit immergé à marée haute le plus vite possible. Nous suivons la côte couverte de gros galets, nous devons nous faufiler par moments entre de gros rochers. Les jambes sont raides de la descente d'hier. Dur dur de sauter de galet en galet, le sac à dos ballotte et nous déséquilibre, les mollets sont raides, les galets bougent ou sont glissants. Plusieurs pirouettes pour se récupérer… des bleus en perspective. Difficile de regarder toujours à nos pieds.

Mais le spectacle est unique et vaut bien de se surpasser un peu.

Nous passons le passage délicat à temps, nous nous mouillons quand même jusqu'aux cuisses dans une écume de plus en plus menaçante. Ouf ! Il est  9H30, nous nous posons un peu.

 

Arrivés à Fajà da Caldeira do Santo Cristo,

nous retirons chaussures, chaussettes… que nous faisons sécher au soleil.

Cette fajà est accessible seulement en quad. C'est un lieu que les açoriens adorent : « Le plus bel endroit, un vrai paradis. » nous avait dit Amaro, notre producteur de yaourts de Terceira. Un magnifique lagon naturel et toujours des vaches, taureaux splendides.

Le temps semble s'arrêter.

Spot de surf connu mondialement, aujourd'hui la mer est d'huile, voici le seul rouleau que nous apercevrons.

Une bière pour détendre les muscles "encore meilleure que celle après ma première transatlantique" m'avoue Rémy ; une bonne douche et une sieste réparatrice, puis nous reprenons le paquetage pour deux heures de marche en suivant un sentier côtier qui nous parait bien agréable, même sous la chaleur et malgré quelques raidillons.

Fajà do Belo.

Encore des ruines, traces du tremblement de terre et du dépeuplement de l'île. Plus petite, mais toujours aussi magique.

 

Fajà dos Cubres.

Nous finissons notre périple dans cette fajà plus civilisée, où les iliens viennent passer le weekend en famille.

 

Telma qui nous a couvé durant tout le périple : nouveau bâton quand le mien cédera, distribution de lapas...

Edouardo nous arrête au Mirador qui surplombe l'océan et qui nous permet de voir en enfilade notre parcours depuis ce matin : au loin Fajà de Sanguinha jusqu'à Fajà dos Cubres.

Nous retrouvons les routes bordées d'Hortensias, puis le Pico nous lance un appel… Nous partons demain.

 

Boujou ade.

Un grand merci à l'association Os Montaneirhos de Sao Jorge pour nous avoir fait découvrir l'histoire de l'île comme nous ne l'avions jamais espérée.

 

 


23/07/2008
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