La route des Mouettes suite...

La route des Mouettes suite...

France, Angleterre, Cap Vert

Virée à Rye, en Angleterre.

Rye river

Le Cercle de la Voile de Dieppe est jumelé au club nautique de Rye. Tous les ans, quand la météo le permet, une flottille part de Dieppe est se rend soit à Rye directement, soit à Eastbourne plus au sud.

 

Eastbourne marina : changement total avec le cap vert (douche avec tek...) ce n'est pas pour autant que j'apprécie le changement ! Je passe d'un pays où il n'y a rien à un milieu où le superciel reigne...

 

Claude nous a proposé d'embarquer sur Valou, un Sun Odysée 34, en compagnie de Marie et Mathieu. Rémy ne pouvait pas se libérer tout le week end pour cause de dentiste. Je n'ai pas résisté à une petite transmanche et surtout connaissant la bonne ambiance de ce type de navigation.

 

Virée à Beixil, en bus.

 

 

 

 

Accueil en musique au club de Rye. Surprise c'est de la musique brésilienne, je retrouve les mêmes instruments et le même rythme qu'au Cap Vert. Je suis prise de nostalgie. "Petit Pais, je t'aime beacoup..."

 

Les Marcoco's and cie sont là, ils sont rentrés dans Rye River.

 

Dimanche nous partons pour Brigthon.

 

 

 

Merci à Claude pour ce superbe week end.

 

 

Préparatifs du retour, bateau à vendre :

Nous étions rentrés en France, contraints et forcés, suite au pépin de Rémy avec ses dents, mais ce retour aux sources nous a fait le plus grand bien. Nous avons pu revoir notre famille, quelques amis… et profiter d'un magnifique printemps vert et ensoleillé.

Nous avons mis quelques jours à nous acclimater. Heureux de retrouver le confort de la machine à laver, de la voiture…., nous étions aussi surpris du coût de la vie et de l'esprit mercantile qui nous fait payer en France trois fois le prix des mêmes produits que nous consommions dans les îles, pourtant lointaines et dépendantes.

 

Nous avons pu aussi réfléchir sereinement au retour. Rémy souhaite vendre la Route des Mouettes pour passer à un autre type de navigation. Essayer de le vendre sur les îles de l'Atlantique nous parait judicieux : le bateau est équipé pour faire le tour du monde, ceux qui souhaitent acquérir ce type de bateau sont des voyageurs, ils peuvent être intéressés pour embarquer à mi chemin du Brésil ou des Antilles.

Comme il n'est pas possible de laisser le bateau au Cap Vert sur le long terme et que la fenêtre météo pour remonter aux Açores est de juin à août, nous essayons de vendre le bateau sur place, mais en nous donnant une date butoir vers mi juin. A partir de cette période, si le bateau n'est pas vendu, nous le remontons vers les Açores où nous pourrons éventuellement le laisser quelques temps à Horta. Nous serions aussi contents de découvrir ce dernier archipel de la Macaronésie (Madère, Canaries, Cap Vert et Açores) par la mer. 

 

23 Mai, retour à Palmeira.

Pedro, le marseillais, nous attendait sur le quai du petit port de Palmeira. Un pêcheur est son fils remontent le moteur de leur barque. Nous retrouvons les rues sans électricité, les chiens errants, le vent sableux… mais pourtant nous sommes contents d'être de retour.

 

 

Nous retrouvons la Mouette en parfait état. Il faudra quand même deux cent seaux d'eau pour venir à bout de la gangue terreuse qu'a revêtue le bateau. Impossible de toucher quelque chose sans avoir les mains marrons ! A l'intérieur du bateau, même s'il était bien fermé, une bonne couche de poussière brune recouvre tout et nous fait éternuer pendant le ménage !

 

Samedi : nous finissons ce nettoyage que la tempête de sable reprend de plus belle, nous laissant pantois !

où sont nos voisins ?

 

L'annexe remarche après le remplacement des pièces. Rémy a totalement retrouvé le sourire.

 

Samedi soir nous retrouvons les autres équipages à terre. Nous prenons des nouvelles.  

Sonia et Antonio sont allés à Sao Nicolau, ils vont partir lundi pour le Sénégal et semblent un peu perdus.
Nathalie, Tom et Alain ont tenté d'aller aussi à Sao Nicolau pour tester le bateau : ils ont du faire demi tour et ils ont galéré pour remonter au vent, jusque tard dans la nuit ; la « (grosse) Lydia » est faite pour le portant ! Ils ont eu des soucis de visa. Alain n'a pas gardé son calme et a passé la nuit au poste ! Ils pensent partir vers le Sénégal rapidement.

Pedro se prépare à partir mardi pour les Açores. Il fera la route en solitaire.

Pas de brochettes ce soir, nous sommes déçus, chacun regagne son bord en se donnant rendez vous demain pour une dernière soirée ensemble.  

 

Dimanche, nous nous posons ! Lecture, farniente, baignade autour du bateau. Le vent souffle toujours, de façon variable entre 10 et 27 nœuds.

 

 

Le vent rend difficile la pêche en mer, des filets sont posés dans la baie.

 

Pedro passe pour récupérer le minuteur que nous lui avons ramené pour ses quarts de nuit. Nous sommes à table, il reste des spaghettis, nous lui proposons de manger avec nous. Nous lui avons aussi ramené du fromage. Repas improvisé. Ca nous fait drôle de savoir qu'il s'en va mardi ! Denis, notre routeur, doit lui confirmer la fenêtre météo. Pedro est super content.

 

 Soirée brochettes et stampérotte (punch local), avec tous les équipages étrangers. Comme je leur avais dit que je ne savais pas si je ferais le retour vers les açores, ils sont contents de mon retour. Zic (le pêcheur) est surpris : « je pensais te revoir un jour au Cap Vert, mais dans 10 ans ! ». D'autres capverdiens, Zidane, Victor (l'instituteur)… sont aussi avec nous. Ambiance conviviale et arrosée dans la petite ruelle où les barbecues crépitent ! Au total, nous sommes une cinquantaine : jeunes, vieux, toutes les couleurs de peau… La soupe (50 esc. Soit 0.5€) et les brochettes (idem) réjouissent tout le monde.

Georges, l'agriculteur de Fontana, fait une accolade chaleureuse à Rémy. Il est heureux de nous revoir.

Nous les quittons vers minuit et demi, heureux de ce bon moment.

 



27/05/2008
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